dimanche 22 mai 2016

La nuit des musées édition 2016 - Toulouse

 Un Samedi soir au musée. Au-delà de l'aspect divertissement, l'art sous toutes ses formes m'a toujours inspiré. Il y a toujours une réflexion et un questionnement intéressant derrière chaque oeuvre.
 Hier soir à l'occasion de la nuit des musées 2016 dans la ville rose, j'ai eu l'occasion de me rendre dans deux musées successifs. D'abord, au musée Saint-Raymond dans le quartier Saint-Sernin à l'occasion de l'exposition -Archéo- et des archives de l'empire romain. Fragments et vestiges d'une époque retrouvés à travers la ville.
 Ensuite, direction le musée des abattoirs situé rive gauche dans le quartier Saint-Cyprien. Après la traversée du pont neuf et la vue du coucher de soleil, rappel précoce des chaudes soirées d'été dans le Sud-Est. 

 L'exposition -Picasso- avec le majestueux et imposant rideau de scène "La dépouille du minotaure en costume d'arlequin" crée en collaboration avec Luis Fernández en 1936 pour la pièce de théâtre "14 juillet".
 Enfin, dans un registre d'art plus contemporain, on se retrouve face à l'oeuvre d'installations lumineuses des collectif -A la plage- dans la collection "Dévider le réel".
 Le temps d'une soirée dans un espace suspendu, on se demande en effet où est la frontière entre le réel et la réalité. La nuit des musées est également un moment unique de partage avec des gens qui ne côtoient pas l'univers des expositions en général. Les visiteurs sont plus ou moins jeunes et ont tous et toutes des visions différentes et c'est ça qui fait la force de cet événement. Le partage d'émotions multiples.






mardi 26 avril 2016

Lithuania, Vilnius / République d'Uzupis



 Nouvelle journée dans la capitale lituanienne. À une dizaine de minutes de marche du centre ville de la ville, un quartier se revendique indépendant. C'est la république d'Uzupis. Centre névralgique des artistes marginaux, esprits libres, rebelles ou tout simplement des familles qui veulent vivre selon leurs propres règles. Loin de la conformité du monde. En dehors de la ville, c'est un monde à part où l'art doit régner en maitre. Des fresques, graffitis et tags recouvrent les murs. C'est la mise en avant d'une revendication libre et forte. L'art sous toutes ses formes marque un message profond de liberté.

 Les encres colorés des bombes de peintures apportent de la lumière. On déambule dans une ville plus que vivante, et qui se veut ouverte à tout esprit. C'est une belle revanche pour Vilnius. Cette ville qui a été pendant la plus grande partie de son Histoire sous la tutelle d'une force armée. 





vendredi 15 avril 2016

Lithuania, Vilnius - Renouveau de l'Est

 Un jour, un gars de la bande est accepté en programme Erasmus à la faculté de Vilnius en Lituanie. Première question de la majorité : "Mais mec, c'est où la Lituanie déjà?".
C'est le constat affligeant de la non-connaissance des pays qui se situent de l'autre côté de nos frontières. On fait alors une promesse : venir lui rendre visite et ramener toute la bande de l'autre côté de l'Europe.
 On part en Février. Au plus froid de l'hiver bien sûr. La valise est remplie de gros pulls, collants, guêtres. 
 Après deux jours de voyages et une nuit blanche à l'aéroport, on pose les pieds dans le minuscule aéroport de la capitale lituanienne. Ce sont les retrouvailles avec notre ami laissé quelques mois auparavant. L'acclimatation au froid pour les sudistes que nous sommes se fait finalement plus facilement que prévu. C'est la découverte d'une culture différente de la nôtre. Un pays qui n'est devenu réellement indépendant il y a finalement très peu de temps. On marche dans une ville qui semble avoir été construite la veille. L'artère principale, totalement dénuée des traces du passé s'offre à nous comme un décor de cinéma. Je n'ai jamais vu une ville aussi propre. Les façades immaculées de blanc côtoient les églises orthodoxes typiques des pays baltes.
 La neige et le froid glacial amène les lituaniens à se rendre dans les cafés. Lieux chargés d'histoires. J'aime la vie dans les cafés. Plus rien ne compte mise à part la chaleur d'un lieu vivant. Ici, on reste des heures dans ces lieux où l'on partage simplement un moment de vie. On prend le temps de prendre le temps et ça, c'est quelque chose qu'on avait surement oublié de faire depuis longtemps. 





mercredi 6 avril 2016

April inspirations





#ByebyeHedi 

Celui qui a démocratisé le slim chez la femme. Sa simplicité, sa précision et son talent auront marqués la mode. On souhaite qu'Anthony Vacarello, qui prend le relais de la direction artistique de la maison fasse encore mieux que son prédécesseur. Good luck!